Les verts stoppés net dans leur belle série de 4 victoires. Les gars de la Mekerra, solides et bien organisés ont réussi à contraindre les verts au partage des points.
Après un début timide marqué par un pressing très haut des visiteurs, les verts réussiront à arracher un penalty contre le cours du jeu, que Bencherifa, bien timoré aujourd'hui, manquera après une hésitation, et manquera même le renvoi du gardien face à des buts vides.
Les verts secoués par ce ratage iront menacer plus sérieusement les buts Bélabessiens, et réussiront à ouvrir le score par Berguiga qui reprend brillamment un centre de l'aile droite et le mettra hors de portée du gardien. La suite de la période n'apportera rien de nouveau.
La seconde mi-temps, plus équilibrée, verra Berguiga manquer lamentablement le break en mettant le cuir dans les décors sur un face à face avec le gardien adverse.
Les visiteurs se ressaisiront et seront plus menaçants malgré leur manque de fraîcheur physique et c'est logiquement qu'il nivellent la marque après une erreur de l'axe central Koubéen, Mokrani, comme d'habitude, se laisse battre sur un lob sans conviction de l'attaque adverse. Une titularisation inexplicable après les nombreuses bourdes commises par ce gardien à chaque matche, incapable de rassurer un défense déjà fragile, alors que le remplaçant Bouikni, plus expérimenté et auteur d'une bonne prestation en coupe est laissé sur le banc!
Les verts décontenancés, renforcés par l'entrée de Daoud, essaieront d'arracher les points de la victoire, ni la frappe de Tchikou, ni les têtes de Berguiga ne feront la différence. C'est sur un score de parité logique que l'empoignade s'achève.
Un point important que nous mentionnons, l'éternelle et criminelle désorganisation qui régne au stade Benhaddad à chaque match : guichet unique ouvert peu avant le match, un seul accès ouvert, et la tribune sud étrangement fermée....pardon, ouverte à quelques privilégiés, malgré des travaux (médiocrement) achevés depuis longtemps. Il aura fallu une bataille de fumigènes parmi les galeries mélées dans la même tribune pour convaincre les (criminels) organisateurs de transférer quelques visiteurs à la tribune fermée.